Un salon et un match d’improvisation théâtrale pour les yeux d’Emilie
6 étudiants de l’ESCIP ont organisé un salon de l’handicap visuel à la salle des fêtes de Longuenesse, vendredi afin de sensibiliser aux problèmes de la malvoyance.
Axelle, Sophie, Perrine, Odile, Simon et Bérangère, ont organisé cette journée de sensibilisation à la malvoyance dans le cadre d’un projet école.
Bérangère dont la meilleure amie, Emilie perd la vue progressivement, est à l’initiative de ce salon du handicap visuel.
« Notre but est de collecter des fonds pour l’association, Pour les yeux d’Emilie, qui vient de se créer, afin d’acquérir du matériel pour les malvoyants » explique Bérangère.
5 Associations de malvoyants, étaient représentées à ce salon :
Les chiens guides d’aveugle de l’audomarois
L’ESAT établissement d’aide par le travail
Le Facteur du Cœur de l’association de réves et sourires. qui apporte une aide morale aux familles
Voir ensemble qui possède du matériel indispensable
Les yeux d’Emilie
L’après midi s’est déroulé autour de 3 thèmes, vie quotidienne avec des démonstrations de chiens guides d’aveugles, vie professionnelle par l’ESAT qui a fait une démonstration de cannage, et enfin sur la vie scolaire et les loisirs.
Des activités se sont également déroulées avec les yeux bandés, comme par exemple apprentissage à manger, écrire ou se servir un verre d’eau. Le public a pu également découvrir l’écriture en braille.
L’entrée de ce salon était gratuite, les seuls bénéfices sont venus de la vente de boissons et de sandwichs.
Improvisation
En fin d’après midi a eut lieu un match d’improvisation théâtrale. Plusieurs équipes de 3 participants, se sont affrontées sur un thème d’improvisation en un temps donné par l’arbitre. Le public était invité à voter pour la meilleure équipe.
Ce match était destiné à récolter des dons pour l’association « les yeux d’Emilie », dans le cadre de sa vie scolaire et quotidienne. Une fois ce premier objectif atteint, l’action s’étendra à d’autres enfants et adolescents souffrant du même handicap dont les parents n’ont pas de revenus suffisants pour acheter du matériel.
